Santé et hôpital à Moissac
- unioncitoyennemois
- 29 mai
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Dernière mise à jour : 3 juin
Communiqué de Presse - Moissac, le 29 mai 2025
Notre hôpital a besoin d’être modernisé et pour cela il est impératif de rassembler tous les acteurs autour d'une table pour trouver des solutions durables et efficaces. Dans le contexte budgétaire national, la Région Occitanie se trouve actuellement dans l'incapacité de participer, en raison de l'épuisement des crédits européens initialement prévus pour ce type de projet. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux de la ville, le maire actuel de Moissac tempête contre cette décision. Il est temps de passer à une approche pacifiée.
Nous, l'Union Citoyenne Moissagaise, nous engageons à travailler de manière constructive avec toutes les institutions pour assurer la pérennité de notre hôpital. Cependant, nous devons souligner les lacunes dans la gestion actuelle de ces dossiers par le maire de Moissac. Le financement des hôpitaux relève principalement de l'État et des Agences Régionales de Santé, il peut également être assuré par des emprunts et complété par des contributions de la part des collectivités, en fonction de ce qu'elles perçoivent.
Pourtant, la subvention de 100 000 €uros accordée par la ville de Moissac montre un engagement minimal. La ville de Moissac doit réévaluer ses priorités : plus d'un million d'€uros a été dépensé pour des aménagements décoratifs sur les Allées Montebello, un investissement qui ne répond pas aux urgences critiques de notre territoire. A l'approche des élections, la mairie actuelle semble privilégier des dépenses ostentatoires.
Les travaux de modernisation de l'hôpital sont indispensables. Ils incluent un nouveau bloc chirurgical, un plateau de consultations et le développement de l'unité ambulatoire. Pour participer de façon efficace, la mairie aurait pu inscrire une contribution plus conséquente dans un Plan Pluriannuel d'Investissement, ce qui n'a pas été fait. Encore, il faut absolument que tous les partenaires financiers puissent être mobilisés de manière harmonieuse autour de ce projet. Enfin, le maire, en tant que président du Conseil de surveillance de l'hôpital, doit montrer l'exemple en assistant aux réunions de l'ARS et en participant activement aux visioconférences pour défendre nos intérêts. Or, il assiste très peu à ces réunions.
Le pôle de santé, projet clé pour notre territoire, doit également être une priorité. En 2023, l'intercommunalité Terres des Confluences a alloué 2,5 millions d'euros pour sa construction à Moissac. Mais il est actuellement au point mort en raison de divers revirements et blocages techniques et administratifs. L'une des raisons du blocage est la saturation de la station d'épuration qui empêche la ville de délivrer de nouveaux permis de construire, qui pourraient servir notamment pour transformer l'ancien Ehpad.
Aussi, la réfection de la station d'épuration doit également figurer parmi les priorités de la ville.
Nous proposons de relancer ces dossiers sans délai, en adaptant le projet de pôle santé aux réalités de notre territoire, pour garantir une couverture médicale optimale et répondre aux besoins croissants de notre population. Nous devons agir rapidement pour débloquer cette situation et permettre à notre ville de se développer pleinement.
L'avenir, c'est renforcer le lien entre la médecine de ville et la médecine hospitalière, indispensable pour l'installation de nouveaux médecins sur notre territoire.
Nous nous engageons à relancer ce projet en l'adaptant aux besoins de notre bassin de population, et à rétablir des relations pacifiées et intelligentes avec tous les partenaires pour garantir la santé et le bien-être des 80 000 habitants.
Avec détermination et sans agitation inutile, il est temps de devenir réellement réactif pour l'avenir de Moissac.
NB : nous exigerons d'abord et avant tout que l'Etat tienne ses engagements dans le financement de l'hôpital public, dans un dialogue apaisé et ferme, car le financement par les collectivités territoriales entérine le désengagement de l'Etat. Ceci, afin de ne pas favoriser un système de soins privés lucratif qui exclurait les personnes les plus défavorisées.
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